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mars 11, 2020
Le métier de parent n’est pas toujours de tout repos. La phrase “Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants” résume tout à fait cela. Se baser sur nos principes sans prendre en compte l’enfant tel qu’il est peut nous faire perdre le contact avec lui. Le métier de parent c’est s’adapter à l’enfant, à ses envies et à ses besoins. Les vérités absolues telles qu’ « on m’a toujours dit ça quand j’étais enfant » ou « de mon temps cela fonctionnait ainsi » n’existent pas avec un jeune enfant. Aussi, on connait tous des amis parents qui, sur les réseaux sociaux, vivent l’idylle dont vous rêviez avec leurs chérubins. Toujours souriants, toujours obéissants et ne criant jamais ! Nous vous rassurons tout de suite, cela n’existe pas dans la vraie vie. Oui les parents sont confrontés aux crises de l’enfant et parfois même à leurs propres crises. Ces dernières peuvent survenir après une mauvaise journée au travail, après un échange déplaisant avec le/la partenaire, ou après avoir répété 20 fois la même chose à la petite tête blonde sans aucun résultat. Et en parallèle de tout cela, on entend de plus en plus parler d’éducation positive. Serait-ce une éducation en opposition avec une éducation qui serait négative ? Nous allons donc répondre avec vous à ces questions.
L’éducation positive est également appelée parentalité bienveillante ou parentalité positive. Il s’agit d’une éducation basée sur l’écoute, la bienveillance, la confiance et le soutien. Autant d’éléments qui permettront au jeune enfant de se développer pour devenir un adulte épanoui, autonome et responsable.
On retrouve l’origine de cette méthodologie éducative dans l’idéologie de la « communication non violente » de Marshall Rosenberg. En 1970, il définit cette idéologie comme le fait de communiquer avec l’autre sans agressivité ou jugement. En résumé, l’éducation positive vise à encourager l’enfant plutôt qu’à le punir afin de l’aider à être autonome et responsable.
Voici les 4 principes qui définissent l’éducation positive :
Le métier de parent peut être éprouvant. Afin de pouvoir relativiser certaines situations et les affronter de la meilleure des manières, il est indispensable que vous soyez reposé. Pas facile direz-vous et c’est vrai. C’est pourquoi il faut dormir suffisamment et cela peut se réaliser grâce à des siestes même si c’est au détriment du ménage. Il faut également bien s’alimenter en n’oubliant jamais le petit déjeuner et en limitant le café si cela a tendance à vous énerver. Pensez également à vous oxygéner dans la mesure du possible, cela peut se limiter à la balade dans un parc avec les enfants si votre temps est compté ou encore mieux avec une activité sportive.
Utilisez des phrases positives : plutôt que de dire « ne crie pas », dites « joue calmement s’il te plait ». Cela peut paraitre anodin, mais la première phrase est une interdiction (sous entendant une punition possible) alors que la deuxième invite l’enfant à s’autoréguler, à avoir sa propre discipline. La seconde phrase dite positive aura naturellement tendance à être prononcée plus calmement que la première. Le « s’il te plait » à la fin fait toute la différence et pose les bases d’une relation égalitaire. Au début, on passe son temps à se corriger mais on voit très vite les effets positifs de ces phrases. Si vous demandez à votre enfant de colorier dans le cadre prévu à cet effet plutôt que de ne pas dépasser, il sera fier de vous montrer qu’il réussit et qu’il sait bien faire.
Le parent étant toujours le modèle de l’enfant qui cherche à lui ressembler par l’imitation, tachez de ne pas hausser la voix afin de ne pas valider auprès de l’enfant ce type de comportement. Une réaction inappropriée durant une situation stressante peut être mal interprétée par l’enfant. S’en excuser auprès de lui corrige cela et lui apprend à s’excuser par lui-même. Une nouvelle fois, cela demande un vrai travail sur soi mais vous ne le regretterez pas.
Les enfants apprennent par le jeu et le font toujours mieux en étant accompagné d’un adulte. Ces moments de partage aident à cimenter une relation positive. Et le rire a une influence positive sur notre cerveau. Rire ensemble permet de partager des moments de bonheur et donc d’apaiser des tensions. L’utilisation d’un médiateur telle qu’une peluche par exemple peut également simplifier une situation ou un apprentissage : « Monsieur Peluche a dit qu’il faut bien te laver les dents avant d’aller au lit ».
« Cool Parents make happy kids » de Charlotte Ducharme
« J’ai tout essayé » de Isabelle Filliozat et Anouk Dubois
« La discipline positive » de Jane Nelsen
Ces œuvres sont des références en la matière et ont aidé bien des parents à comprendre certaines situations afin de pouvoir les corriger.